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dimanche 17 janvier 2010

LA RÉGION D'AMOS

Si l'Abitibi-Témiscamingue est sur la carte, c'est grâce à ses citoyens, regroupés au sein d'une foule de communautés plus ou moins populeuses. On en retrouve 18 dans la région d'Amos, 24 au Témiscamingue, 22 en Abitibi-Ouest et 16 à Rouyn-Noranda. Il y a d'abord bien sûr les chefs-lieux: Ville-Marie pour le Témiscamingue, Amos pour la MRC d'Abitibi, La Sarre pour l'Abitibi-Ouest, Val-d'Or pour sa région (MRC de la Vallée-de-l'Or) et enfin Rouyn-Noranda qui est une ville-région et dont ses quartiers étaient il n'y a pas si longtemps des municipalités. On parle maintenant de localités ou quartiers, parce qu'on n'a pas déménagé Beaudry, Rollet ou Évain au centre de la ville. Le vécu continue à se faire au sein de chaque agglomération. Voici quelques faits saillants pour la région d'Amos.

Ghislain Loiselle

LA RÉGION AMOSSOISE

AMOS (429 kilomètres carrés)
Cette ville d'une douzaine de milliers d'habitants est installée sur les rives de la rivière Harricana. Elle tient son nom non pas du prophète biblique, mais bien de l'épouse de sir Lomer Gouin, premier ministre du Québec au moment de la fondation de la municipalité en 1914: lady Gouin, née Alice Amos. C'est le berceau de l'Abitibi. Avant 1914, Amos s'est appelée Latulipe (comme la ville du Témiscamingue), nom de Mgr Anicet Latulipe, évêque du diocèse d'Haileybury qui englobait la région à l'époque. En reculant un peu plus dans le temps, ce coin de pays portait le nom algonquin de Koakikachi, qui signifie portage des grands pins, puis Harricana ou Harricanaw, à l'époque de la construction d'une merveille pour l'Abitibi d'alors (et encore aujourd'hui), le chemin de fer transcanadien. L'incorporation ancienne d'Amos lui a aussi valu la désignation de Fille aînée de l'Abitibi. Elle est aussi désignée comme étant la Porte de la Baie-James.

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BARRAUTE (494 kilomètres carrés)
Cette municipalité a été nouvellement créée en 1994, issue de la fusion de la municipalité de village de Barraute et de la municipalité de Fiedmont-et-Barraute. Le nom Barraute vient du nom du canton. Il rappelle un officier de Montcalm. Le village de Barraute, situé à 40 kilomètres à l'est d'Amos, portait à l'origine le nom de Natagan, de l'amérindien eaux tortueuses. Le bureau de poste local, créé en 1917, portait d'ailleurs le nom de Natagan River. Ce dernier a toutefois pris le nom de Barraute en 1919. Dès 1918, on a érigé la municipalité de cantons unis Fiedmont-et-Barraute qui devait donner naissance à la municipalité de village en 1948. En 1978, c'était la fusion avec Barville qui avait été créée en 1953. Dès 1919, la paroisse St-Jacques-le-Majeur-de-Barraute était érigé canoniquement. Barraute se trouve à la jonction de la voie ferrée transcontinentale et de la rivière Laflamme. On compte au delà de 1000 Barrautois.

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PIKOGAN (0,9 kilomètre carré)
Pikogan, c'est une communauté algonquine. Leur territoire est une réserve, au sens de la Loi canadienne sur les Indiens. Village-Pikogan est localisé à l'ouest de la rivière Harricana, à trois kilomètres au nord d'Amos. Pikogan signifie tente de peau ou tipi. De fait, en 1964, ses habitants vivaient toujours dans des tentes et dans quelques maisons et en 1967, les membres de la bande Abitibiwinni y ont construit une petite église en forme de tipi. Les oblats ont charge de cette mission. Comment se sont-ils rapprochés d'Amos, entre autres? Des représentants du gouvernement canadien sont venus en 1905-1906 pour les inciter à céder leurs terres. Une réserve leur a été assignée à l'ouest du lac Abitibi. C'était donc en Ontario. Mais ceux-ci étaient portés à s'installer non loin des petits villages qui s'implantaient le long de la voie ferrée trans-continentale. Leur réserve de Pikogan a été établie en 1956. Avant cela, le mode de vie des Abbittibbis se résumait à vivre sur une très vaste territoire entre les rivières Harricanaw et Abitibi, avec comme voisins pour faire des échanges commerciaux les Cris au nord, les Timiskamings au sud et les Monsonis à l'ouest. Cette nation est bien vivante et prend les moyens pour sauvegarder sa langue. Ses activités: forêt, mines, tourisme, piégeage, etc.

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BERRY (574 kilomètres carrés).
Berry, installée à une vingtaine de kilomètres au nord d'Amos, est une municipalité qui tire son nom (de militaire) du canton proclamé en 1916. Elle a été créée en 1981. St-Gérard-Majella-de-Berry est le nom de la paroisse (territoire de l'Église) qui a été fondée en 1935, après une mission amorcée dans les années de cette même décennie. Les habitants de Berry sont les Berryens et ils sont quelque 500. Un lac porte ce nom. Le lac Berry était appelé, autrefois, le lac à Cossette. Il se déverse dans le lac Chicobi. Il existe aussi une rivière Berry, dans le canton du même nom. Elle se déverse dans la majestueuse et souvent tourmentée Harricana qui paye elle-même tribut à la baie James, au sud de la mer (ou baie, c'est selon) d'Hudson. Il est à noter qu'on retrouve le hameau de St-Nazaire, au sud. Avec St-Gérard, il forme Berry.

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CHAMPNEUF (241 kilomètres carrés)
Environ 150 personnes vivent dans cette petite municipalité enchassée au sud-ouest du canton de Rochebaucourt, à 45 kilomètres à l'est d'Amos. Son nom évoque la beauté des terres non encore cultivées. On y retrouve aujourd'hui des champs. Moins neufs, car la Colonie Bertrand, du nom du premier curé, l'abbé Achille-Augustin B., a été fondée en 1938. Le nom poétique a été donné en 1941 à cette colonie. La paroisse érigée canoniquement en 1949 porte le nom de St-François-d'Assise-de-Champneufs, avec un S parce qu'il n'y avait point qu'un champ à cultiver. Champneufs a toutefois cédé la place à Champneuf. Disons que c'est du grand champ, bref, du grand terrain.

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LA CORNE (307 kilomètres carrés)
Les Lacornois étaient 625 récemment et La Corne est leur municipalité locale. À mi-chemin entre Amos et Val-d'Or (25 kilomètres à parcourir de chaque côté), cette localité est arrosée par les rivières Harricana et Baillairgé. Elle a été instaurée en 1875. La Corne est également le nom d'un bureau de poste ouvert en 1936. C'est le nom d'un militaire. L'endroit a reçu ses premiers colons en 1935. C'était surtout un lieu de relais pour les transports lors de la construction des routes du secteur.La paroisse de St-Benoît a été reconnue officiellement dès 1938. Les mines ont joué un rôle dans le développement de cette communauté, mais, sans vouloir faire de jeu de mots, ça n'a pas été la corne d'abondance. Pour le mica, feldspath et béryl du moins. Une mine de molybdène et de bismuth a roulé entre 1938 et 1971.

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LA MORANDIÈRE (408 kilomètres carrés)
Les La Morandiens étaient récemment au nombre de 271 au sein de leur municipalité érigée sous ce nom en 1983, mais où s'est installé, en 1917, un premier contingent de colons, leurs ancêtres. La Morandière, située à une trentaine de kilomètres au nord-est d'Amos, c'est le même nom que le canton proclamé en 1916 et où on retrouve le lac Castagnier. C'est là, sur les bords de cette nappe d'eau non négligeable, que se sont établis les pionniers. Le premier nom retenu de l'agglomération était, en ne s'en surprendra pas, La Morandière-et-Lac-Castagnier. Castagnier, c'était aussi l'autre canton. Et il avait ses propres paroisses. On a alors éliminé cette dernière dénomination. La Morandière était plus court, plus clair. La mission de La Morandière a été ouverte en 1919. En 1936, cette dernière a été placée sous la protection de saint Henri. La paroisse comme telle de St-Henri-de-La-Morandière a été établie en 1952. Le bureau de poste local a porté le nom Lamorandière, avec composants de graphie ainsi agglutinée, de 1922 à 1986. La Morandière et Castagnier sont des noms de militaires.

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LA MOTTE (175 kilomètres carrés)
La Motte, avec ses 442 habitants il n'y a pas longtemps, est devenue municipalité en 1947. Située entre le lac La Motte et le lac Malartic, à environ 35 kilomètres au sud d'Amos, l'agglomération était d'abord connue à titre de municipalité de canton de La Motte-Partie-Ouest. C'était en 1921. Mais il a repris le désignation du canton adoptée en 1916, où elle se situe. Le territoire est constitué de vastes terres argileuses que les premiers colons lamottois ont largement défrichées. Une paroisse voit vite le jour: Saint-Luc-de-La Motte. Qui dit La Motte dit agriculture. Son nom l'évoque on ne peut plus clairement.

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LANDRIENNE (276 kilomètres carrés)
Landrienne, avec son millier de Landriennois, a d'abord vu un groupe de pionniers s'installer sur ses terres le long de la voie ferrée transcontinentale, à 12 kilomètres à l'est d'Amos. C'était en 1918, année de l'érection de la municipalité de canton. Son nom est en effet le même que le territoire cantonal. La dénomination de Saint-Barnabé-de-Landrienne a toutefois d'abord surtout été employée, diffusée, parce que les colons étaient sous la conduite de missionnaires dont la mission était de fonder des paroisses, en plus d'établissements agricoles. C'est le nom de l'église, finalement. L'érection canonique remonte à 1919 et celle civile à 1920.L'agriculture est presque en voie de disparition à Landrienne aujourd'hui alors que c'est elle qui a constitué la pierre angulaire de cette fondation. La forêt et les mines ont aussi donné du travail aux gens de la place.

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LAUNAY (257 kilomètres carrés)
Launay est une municipalité de canton située à 35 kilomètres au nord-ouest d'Amos. Créée en 1921 après avoir été colonisée dès 1917, elle tient donc son nom du canton établi en 1916. Un bureau de poste opéré entre 1923 et 1956 a également eu cette désignation. Au milieu de ces années, en 1928, la paroisse St-Léon-le-Grand était érigée. Il y avait là une station de chemin de fer qui a joué un rôle important dans le développement des terres. Le village s'est construit autour. La forêt y a également joué un rôle économique majeur. La rivière Villemontel coule à travers cette municipalité de près de 300 habitants.

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PREISSAC (416 kilomètres carrés)
Cette municipalité située à 30 kilomètres au sud-ouest d'Amos a de particulier que son village est situé en aval de la rivière Kinojévis. C'est là, en effet, que prend naissance ce long cours d'eau, tributaire de la rivière Outaouais. Le lac Preissac est sa source. On peut contempler ces plans d'eau depuis le pont, au coeur de la petite zone urbaine. La rivière La Pause est un autre cours d'eau d'importance, à Preissac, qui compte un vaste territoire qui a été municipalisé en 1979. Preissac tire son appellation du canton du même nom, proclamé en 1916. C'est le nom d'un militaire. Les mines jouent une part importante dans l'économie de Preissac. Il va sans dire la villégiature et les loisirs de plein air y sont très prisés. Les habitants de Preissac sont des Preissacois. Leur paroisse, St-Raphaël, a été fondée en 1936. C'était deux ans après l'installation des premiers pionniers, grâce au plan Vautrin d'aide à la colonisation.

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ROCHEBAUCOURT (184 kilomètres)
Rochebaucourt, située à près de 50 kilomètres au nord-est d'Amos, c'est la Colonie-33. Cette dénomination chiffrée le numéro qui avait été arbitrairement attribué au canton de Rochebaucourt. On s'en servait, sur le plan administratif, pour identifier les groupes de pionniers. On a toutefois vite mis de la couleur dans le nom du canton, en 1916. 200 Rochebaucourtois vivent actuellement dans cette municipalité fondée en 1935 dans la foulée du plan de colonisation Vautrin. L'érection municipale n'est survenue qu'en 1983 et le nom a bien sûr été conservé. Un militaire en est à l'origine. La paroisse de St-Antoine-de-Padoue-de-Rochebaucourt a été érigée sur le plan canonique en 1940. De nombreux ponts et cours d'eau constituent la principale caractéristique locale. Avec 11 de ces ouvrages d'art, Rochebaucourt remporte la palme à cet égard dans toute l'Abitibi-Témiscamingue.

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ST-DOMINIQUE-DU-ROSAIRE (485 kilomètres carrés)
St-Dominique-du-Rosaire, à une douzaine de kilomètres au nord d'Amos, vient du nom du fondateur de l'ordre des Dominicains, Domingo de Guzmàn. Il a amplement popularisé la dévotion au rosaire (trois chapelets). L'entité municipale a été érigée sous ce nom en 1978. Mais sur le plan canonique, sur le même nom, ou presque, ça remonte à 1948. Depuis 1938, la bureau de poste de l'endroit porte également cette dénomination. Les premiers colons avaient appelée la petite colonie Béarn, comme la municipalité connu sous ce nom au Témiscamingue. Comme un bureau de poste portait déjà ce nom dans la région, on l'a changé pour St-Dominique-de-Béarn. Et la dévotion au rosaire finit par l'emporter. Les habitants de cette localité sont des Dominiquois. On en compte 480. Le territoire est principalement traversé par les rivières Harricana et Davy.

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ST-FÉLIX-DE-DALQUIER (113 kilomètres carrés)
St-Félix-de-Dalquier se trouve immédiatement au nord d'Amos. Elle compte 1000 habitants, des Dalquiérois. Au début des années 1950, on l'appelait Amos-Nord, à cause justement de sa proximité avec le chef-lieu. On l'identifie maintenant couramment sous le nom bref de St-Félix. La municipalité a été créée en 1932 à partir du territoire de la municipalité des cantons unis de Figuery-et-Dalquier. La paroisse a été fondée en 1921 par l'arrivée de pieux cultivateurs qui suivait le mouvement de colonisation qui avait alors cours. Elle a été érigée canoniquement en 1925. Le nom Dalquier qui est également celui du canton établi en 1916 évoque le nom d'un militaire.

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STE-GERTRUDE-MANNEVILLE (317 kilomètres carrés)
Cette municipalité située à 20 kilomètres à l'ouest d'Amos est composé d'un vaste territoire peu peuplé. Pas loin de 775 personnes y habitent. Ces terres sont parsemées de lacs et de ruisseaux. Dès 1922, une première vague de colons s'installaient en un endroit vite connu sous l'appellation Mission de Sainte-Gertrude-de-Villemontel. La réplique devait venir en 1928. De sorte qu'aussitôt 1929 arrivée, la mission était érigée canoniquement. En 1937-38, plusieurs familles se sont ajoutées, sur les bords du lac Grave, dans le canton Manneville, à la faveur du plan Gordon de 1932 qui visait notamment à désengorger les villes et peupler les vastes territoires abitibiens, entre autres. C'est cette dernière colonie dite de Manneville ou du Lac-Grave qui deviendra plus tard la localité de Manneville. En 1938, c'était au tour de la paroisse de Sainte-Philomène-de-Manneville d'être érigée par l'Église catholique. Sainte-Gertrude-Manneville a été créée en 1980 après le regroupement des localités de Sainte-Gertrude-de-Villeneuve et de Manneville. La rivière Villemontel est bien présente dans le paysage local. Elle donnait au départ accès aux municipalités avoisinantes. Pour revenir brièvement à Ste-Germaine-de-Villemontel, elle s'est d'abord appelée Ste-Gertrude-de-Pontiac (à cause de la circonscription électorale dont elle a fait partie) et Ste-Gertrude-de-Villeneuve (encore en raison d'une circonscription qui l'englobait). Le bureau de poste a aussi successivement porté ces deux noms. Manneville est pour sa part le nom du canton créé en 1916 dans lequel l'agglomération se trouve.

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ST-MARC-DE-FIGUERY (80 kilomètres carrés)
St-Marc-de-Figuery, située à 16 kilomètres au sud d'Amos, est un endroit rêvé pour la pêche. Le lieu habité par 636 Saint-Marcois compte moults lacs aux belles plages, les Figuery, de la Passe et La Motte notamment, et de nombreux ruisseaux et rivières. La municipalité est bornée à l'ouest par la rivière Harricana. Elle est enchâssée dans quatre cantons, les La Motte, La Corne, Landrienne et Figuery (proclamé en 1916). Ce dernier nom vient d'un militaire. Le même patronyme a servi à désigner le bureau de poste local dès 1919. Le territoire a reçu ses premiers défricheurs aux allentours de 1915. 1921 marque l'érection de la paroisse (St-Marc) qui a donné son nom à la municipalité qui a été détachée en 1926 des municipalités de Landrienne et des cantons unis de Figuery-et-Dalquier-Partie-Est.

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ST-MATHIEU-D'HARRICANA (106 kilomètres carrés)
St-Mathieu-d'Harricana se trouve à l'ouest de la rivière Harricana, à seulement une douzaine de kilomètres au sud d'Amos. Les lacs et ruisseaux qui la parsèment font la bonheur des 695 Harricaniens qui y vivent... et de ses visiteurs. Harricanien est le gentilé local depuis 1986. Le sous-sol du secteur est riche en cuivre, nickel et magnésium. Mais c'est Amos qui emploie le plus chez ces gens. Heureusement, il y a l'agriculture et l'agroalimentaire. Depuis 1974, Saint-Mathieu-d'Harricana compte la plus importante station piscicole du Québec. Qui ne connaît pas la truite de St-Mathieu. Et son eau d'esker, exploitée industriellement et embouteillée. Si on remonte dans le temps, la première messe y a été célébrée en 1910, à la pointe Cardinal. Les premiers colons se sont établis sur la rive ouest de la rivière, en 1912. Le nom du premier bureau de poste, ouvert en 1921, était Harricanaw-Ouest. La rivière a toujours joué un grand rôle dans les dénominations, dans ce coin de pays. Au point où on l'a ajouté à St-Mathieu en 1993. Dès 1937, on disait St-Mathieu-sur-Harricana. Cela élimine toute ambiguïté avec deux autres St-Mathieu, en Montérégie et en Mauricie-Bois-Francs. Harricana signifierait biscuits en algonquin, d'où rivière aux Biscuits. Quant à St-Mathieu, c'est la mission de 1918, la paroisse de 1922 et la municipalité de paroisse de 1943. Bien sûr, Mathieu est un des 12 apôtres qui est l'auteur du 1er Évangile du Nouveau Testament.

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TRÉCESSON (197 kilomèetres carrés)
Trécesson, sise à 25 kilomètres au nord-ouest d'Amos, est une municipalité de canton. Et dans ce canton, on retrouve Villemontel et La Ferme. Un millier de personnes y vivent, des Trécessonniens. La pépinière provinciale fait leur fierté. Les lacs Davy et Beauchamp (Spirit Lake) sont les plus importants plans d'eau du patelin. Les premiers habitants s'y sont installés en 1913. La paroisse Saint-Simon-de-Villemontel a été fondée en 1916 et chevauchait également le canton de Villemontel, puis officiellement par l'Église universelle en 1919. Pour le plan civil, c'est allé à 1920. La municipalité de canton a pris le nom de Trécesson. Un militaire en est à l'origine. Villemontel en était également un. Un bureau de poste a eu cette désignation entre 1935 et 1957.

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DESPINASSY (hameau)
On ne peut taire le fait qu'on dénombrait 140 familles en 1952 dans le canton de Despinassy. On peut dans ce cas aisément parler de hameau. Dès 1911, le nom de ce canton paraît sur une carte de l'Abitibi. Un lac et un ruisseau portent également ce nom. Despinassy se trouve presque à mi-chemin entre Amos et Lebel-sur-Quévillon. On peut compter plus de 50 kilomètres depuis Amos. C'est à l'est de cette ville. Le canton est marécageux. Sa surface est plane et son élévation ne dépasse guère 325 mètres d'altitude. Il est arrosé par lses ruisseaux Hurault et Lavigne et, bien sûr, la rivière Despinassy. Les deux derniers cours d'eau sont des tributaires de la rivière Laflamme qui pour sa part un affluent de la rivière Bell, 60 kilomètres plus au nord, après avoir traversé le canton depuis le sud.

Ghislain Loiselle

5 commentaires:

  1. Bonjour,

    J'aimerais savoir si l'église de Despinassy existe encore.

    J'ai comme information que l'édifice aurait été converti en centre communautaire en 1979 mais une fois rendu sur place, je n'ai jamais trouvé ce dernier.

    merci

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  2. Je suis passé à Despinassy en juillet 2010 et je peux te certifier qu'il n'y a plus d'église, ni même rien qui ressemble à un village, sauf peut-être une dizaine de maisons et un bout de rue en asphalte. Ça ressemble plus en fait à un village fantôme.

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  3. Moi non plus que n'ai pas vu d'église ou même de chapelle lorsque j'y suis allé, à l'automne 2008. Tout ce que j'ai vu, c'est un petit groupement de bâtiments au même endroit. Par la forme de certaines de ces constructions, on pouvait voir que ça avait déjà été des commerces quelconque. Ils ont été convertis. Dans cette optique, peut-être qu'une petite bâtisse à cet endroit constitue la fameuse transformation église-salle communautaire. Un peu comme l'église de Roulier au Témiscamingue est devenue un bel édifice communautaire, le clocher et la croix en moins. Une chose est sûre, 1979, ça fait déjà plus de 30 ans et, s'il y a eu centre communautaire après l'église, hé bien il y a de fortes chances que, vu le peu de gens qui vivent maintenant à Despinassy, même cette salle communautaire n'existe plus, effectivement. Excusez pour le délai de réponse. Je me reconcentre sur mon blog. Et merci pour la réponse fournie par Pascal.

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  4. Despinassy est devenu une exploitation de mine d or .
    Un restaurateur de l epoque ,qui vendait surtout des pepsi-mae-west...a ete le dernier a vendre son lopin .La plupart ont quitte sans demander leur reste . C est une epopee ,l histoire de ce village ,et je regrette qu il n en reste rien .

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  5. Il en reste quelque chose… mes parents ont quitté en '66; je suis dans la cinquantaine et devinez? j'étudie très sérieusement la possibilité de revenir enfin au pays!
    Ici (Mtl) les gens me croient tombé sur la tête :-)
    Petit salut,
    de la part d'un "Nowhere Man" (réf Beatles)
    et à bientôt, peut-être!

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