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dimanche 21 novembre 2010

LA RÉGION DE VAL-D'OR


Texte à venir. G.L.

LA GRANDE RÉGION NATURELLE DE L'ABITIBI


Si l'Abitibi-Témiscamingue est sur la carte, c'est grâce à ses citoyens, regroupés au sein d'une foule de communautés plus ou moins populeuses. On en retrouve 18 dans la région d'Amos, 24 au Témiscamingue, 22 en Abitibi-Ouest, 16 à Rouyn-Noranda et quelques-unes dans la région de la Vallée-de-l'Or (Val-d'Or, Malartic et Senneterre pour les principales). Il y a d'abord bien sûr les chefs-lieux: Ville-Marie pour le Témiscamingue, Amos pour la MRC d'Abitibi, La Sarre pour l'Abitibi-Ouest, Val-d'Or pour sa région (MRC de la Vallée-de-l'Or) et enfin Rouyn-Noranda qui est une ville-région et dont ses quartiers étaient il n'y a pas si longtemps des municipalités. On parle maintenant de localités ou quartiers, parce qu'on n'a pas déménagé Beaudry, Rollet ou Évain au centre de la ville. Le vécu continue à se faire sur le terrain, au sein de chaque agglomération. Voici quelques faits saillants pour LA GRANDE RÉGION NATURELLE DE L'ABITIBI. Une région distincte du Témiscamingue, située immédiatement au nord de la région témiscamienne.
Comme la nature et les animaux ne reconnaissent pas les frontières politiques fixées par l'homme, l'Abitibi est une région naturelle partagée presque à parts égales entre l'Ontario et le Québec. L'Abitibi occupe les fonds argileux et sabloneux (clay belt)d'un grand lac post-glaciaire, d'abord le Barlow-Ojibway, plus tard le Ojibway, la partie sud du lac s'étant séparée à la faveur d'un soulèvement de la Terre et de l'écoulement d'une masse d'eau colossale par la fosse tectonique du lac Témiscamingue. La région abitibienne a été ouverte à la colonisation blanche en 1912, grâce à la construction du chemin de fer transcanadien. Surtout en 1916, quand la voie ferrée a débouché à Québec en passant par La Tuque, en Mauricie-Bois-Francs. Elle est riche en minerais divers (surtout en or et argent pour les métaux précieux et en cuivre et zinc pour les minéraux plus usuels), en forêt comme le Témiscamingue fondé 30 ans plus tôt ainsi que, à un moindre degré, en terres arables, c'est-à-dire exploitable pour l'agriculture.
Il faut savoir que l'Abitibi faisait autrefois partie de la Terre de Rupert, territoire qui n'appartenait pas au Canada et donc pas au Québec. C'est quand le gouvernement fédéral s'en est finalement porté acquéreur, en 1870, que cette terre appartenant vraisemblablement par concession à la Compagnie de la Baie d'Hudson (pendant 200 ans après l'acquisition de sa charte en 1670) a pu faire partie du Canada qui a alors créé les Territoires du Nord-Ouest. Une trentaine d'années plus tard, en 1898, l'Abitibi a été détachée des TNO et est devenue québécoise, tout en demeurant bien sûr canadienne. L'Abitibi fêtait en ce sens ses 100 ans en 1998. On pouvait dès lors dire que l'Abitibi constituait la cour arrière du Québec. Un endroit à développer, ce qui n'a pas tardé. Son territoire allait jusqu'à la rivière Eastmain. À cet effet, l'Abitibi se définissait à l'origine par son hydrographie. C'était d'abord le territoire au nord de la ligne de partage des eaux. Le Témiscamingue, c'était donc le sud de cette ligne de séparation des eaux entre le servant de la baie d'Hudson et le versant du fleuve St-Laurent. Le territoire abitibien comprenait alors les bassins des tributaires du sud de la baie James: rivière Harricana, rivière Nottaway, etc. Ce sont d'ailleurs les cours d'eau qui ont permis de commencer le développement de l'Abitibi et cela avant la construction de la ligne Trans-abitibienne pour les trains. La traite des fourrures et l'industrie du bois ont amené les Blancs jusque là, d'abord par le truchement de la Rivière historique, l'Outaouais.
Précisons que l'Abitibi a été atteinte en 1686 par le chevalier de Troyes, le père Sylvie et les frères Le Moyne, fils de Charles L. (fondateur de Longueuil), dont Pierre L. dit d'Iberville. Justement par cette même rivière Ottawa. Rendue au lac Témiscamingue, l'équipée a emprunté des plans d'eau du côté ontarien du lac Témiscamingue, puis d'autres au Québec et enfin de nouveau des cours d'eau ontariens, pour gagner la baie James, leur objectif. Sinon, ils auraient dû se ''taper'' les quinze rapides au nord du ''Lac profond'', ce qui aurait été impensable avec tout l'équipement qu'ils transportaient et qu'ils auraient été obligés de portager.

SI FACEBOOK N'EXISTAIT PAS, IL FAUDRAIT L'INVENTER


Est-il vrai que Facebook n'en aurait que pour cinq ans? Personne n'est devin. C'est sûr que celui qui en a l'autorité peut toujours fermer le commutateur à un moment donné si la machine ne fait pas ses frais. Mais, à la base, comme système de communications pour relier les proches, parents et amis, il est assez formidable. Il est interactif, dans la mesure où on est ami avec quelqu'un. Et l'interactivité peut être immédiate, aux secondes près. Il peut aussi servir de bureau de postes électronique. Au pire, on pourrait peut-être en venir à devoir payer pour profiter de Facebook... Mais pas sûr. Car la publicité, encore une fois, pourrait intervenir fortement. En effet, on ne paie pas, par exemple, pour la TV, laquelle est dans tous les foyers. C'est pour le satellite ou le câble qu'on paie. En fait, si Facebook cesse d'exister, un humain va en faire un autre. Parce qu'il appartient à l'humanité et existe en soi, comme l'eau, l'air, la terre et le feu. D'où mon titre: SI FACEBOOK N'EXISTAIT PAS, IL FAUDRAIT L'INVENTER. Il ne s'agirait que de réenclencher un système toujours plus efficient. Les ondes électroniques sont libres. L'ordinateur personnel est bien implanté dans de plus en plus de foyers. On ne peut plus faire marche arrière. C'est impossible! À mon sens, en tout cas. La question qu'on peut se poser, toutefois, est la suivante: se pourrait-il que Google acquiert Facebook? Je verrais ça, moi. Pour plusieurs raisons. Notamment parce qu'on se réfère souvent à Google pour publier sur Facebook, avec Google web, Google images, etc. De sorte que ça devient un tout.

LES GRANDS CLIMATISEURS NATURELS


L'eau. H2O. Deux atomes d'hydrogène, un d'oxygène. L'eau, un composé élémentaire, mais combien essentiel. À grande échelle, l'eau agit comme un climatiseur, pour la planète. L'eau a la propriété de conserver la chaleur, mais aussi le froid. Le processus d'acquisition ou de perte est lent, avec l'eau. L'air aussi a ces... propriétés. Mais ce fluide perd plus vite sa chaleur et son froid. D'un autre côté, il les reprend plus rapidement. Ces processus tantôt lent, tantôt rapide, favorise la vie sur Terre, tant pour la faune (dont l'homme fait partie) que pour la flore. Dans le plus petit comme dans le plus grand. Ces phénomènes, on peut les observer à grande échelle dans des régions-soeurs comme l'Abitibi-Témiscamingue, l'Outaouais et les Laurentides. Là, on retrouve de grands lacs- réservoirs, toujours naturels à la base, qui créent des micro-climats. On parle de plans d'eau de bonne envergure comme les Baskatong (Mercier), Cabonga, Dozois, Decelles, Abitibi, Simard, Des Quinze, Témiscamingue, Kipawa, Preissac, Malartic et Parent. Même lorsqu'on est en été et que ces nappes d'eau fournissent de la chaleur, on considère tous nos lacs comme étant des étendues d' ''eau froide''. Cela, on l'apprend en plongée sous-marine. Été comme hiver, l'eau au fond de nos lacs est à une température de plus ou moins 3 degrés Celsius. C'est froid. Sans une combinaison spéciale, on y mourrait d'hypothermie. Mais, en surface, il en est autrement, sur une certaine épaisseur. C'est cette couche d'eau tiède plus ou moins épaisse qui contribue à agir sur la température des environs, jusqu'à un certain point. Et c'est cette même eau gelé qui, parce qu'elle met du temps à fondre, va maintenir dans la fraîcheur le territoire ambiant. Il faut avoir été témoin au moins une fois dans sa vie de l'étape où une première couche de glace se forme sur un lac, à la faveur de la température critique, sous zéro. J'ai personnellement entendu une baie du lac Kipawa geler, une nuit. Le son que ça fait est assez extraordinaire. C'est une sonorité de plastique. La glace est d'ailleurs un matériau plastique. On le constate dans le lent mouvement des glaciers. Il n'en demeure pas moins que le climat et les températures sont cependant davantage régulé par l'air et c'est l'air qui régule la température de l'eau, répondant à l'apport de chaleur que lui aura procuré le Soleil. Plus il y a de rayonnement, plus il y a de chaleur. Le temps d'exposition aux rayons du Soleil joue aussi sur le gain d'énergie calorifique. C'est entre l'équinoxe de printemps et l'équinoxe d'automne qu'on emmagasine le plus de chaleur. Et cette chaleur, contenu dans l'air et l'eau, fait en sorte que le changement des températures n'est pas drastique pendant le voyage vers le solstice d'hiver. On remarquera que c'est après le jour le plus court qu'on subit les grands froids et que l'hiver pince pendant plusieurs semaines. C'est le même phénomène qu'avec les grands plans d'eau. L'effet de la chaleur persiste. L'effet du froid persiste aussi. C'est l'effet climatiseur. Pour prendre deux images, on se retrouve tantôt avec un bloc de glace qui fait son effet dans le temps, tantôt avec un foyer entouré de pierres qui continue de communiquer de la chaleur même après s'être éteint. C'est l'action du froid sur nos vies qui me fait discourir sur ces questions. Je constate par exemple que le Canada est résolument un pays nordique. La moitié de la frontière sud du deuxième État du monde est le 49e parallèle. Or, d'après le Code Louis-Edmond-Hamelin, le Nord commence au 49e parallèle. Le territoire canadien se trouvant en dessous du 49e parallèle ne représente que la grandeur de la Nouvelle-Angleterre. Cette ''frontière du froid'' part de Fort France et Thunder Bay et se dirige vers l'île St-Jean (Terre-Neuve) en coupant très exactement Matane et la Gaspésie. L'Abitibi, le Témiscamingue, l'Outaouais et les Laurentides se trouvent aussi au Sud, d'après le Code LEH. La partie la plus méridionale du Canada est la péninsule ontarienne, où on retrouve Toronto, Hamilton, Windsor. En fait, le territoire le plus au sud du pays est Middle Island, dans le lac Érié.

samedi 13 novembre 2010

LA GRANDE GÉNÉRATION ÉLECTRIQUE

À propos de la musique... J'ai remarqué, ici comme au Nouveau-Brunswick où j'ai pu écouter les postes radiophoniques The Fox et FRED, sur le FM, que la musique qui jouait au cours des décennies passées, 1950, 1960, 1970, 1980, 1990, 2000, persiste aujourd'hui, à la radio, à la télévision, sur internet. Alors que la musique de mon père, qui jouait plus tôt, dans les années 1920, 1930, 1940 et qui a duré encore un bout sur ''les ondes'' dans les années 1950 et un peu dans les '60, a fini par se retrouver dans des ''niches'' plus sélectives. Pourquoi? C'est à cause de l'électricité. Nous sommes de la génération électrique. Cette forme d'énergie permet la production d'une multitude de sons, à partir d'instruments variés. Comme l'air, le métal et d'autres matières comme le bois, les peaux animales et les matières plastiques permettent encore la production de sons extraordinaires. La musique profite ainsi d'un plus grand choix dans la production des sons, de nos jours. Mais l'électricité est beaucoup au centre de la musicalité contemporaine. On remarque que la batterie (ensemble de tambours et de cymbales) en plus d'autres instruments de percussion restent très présentes dans nos groupes actuels. On note aussi que les instruments à cordes (comme le violon) et à vent (comme le saxophone) enrichisse la musique dite électrique qui est l'objet de mon propos aujourd'hui. On le voit dans la musique des Rolling Stones, de Pink Floyd, d'INXS et de combien de groupes dont plusieurs actifs en 2010. L'électron rallie donc plusieurs générations, sur le plan musical. Et l'être humain ne cesse de créer, avec ce moyen. Et l'arbre de la musique donne toujours plein de fruits dont de nombreux sont plus appréciés que d'autres. Ce sont ceux qu'on appelle des succès, des tubes, des singles, des oeuvres populaires immortelles comme le classique en a données par le passé avec les moyens du bord (instruments à cordes et à vent et percussions, etc). Une chose à ne pas oublier dans tout cela, toutefois. La voix humaine. L'instrument des instruments, une merveille en ce monde. Merci. Ghislain Loiselle.