Je le dis, l'interprétation de
l'expansion de l'univers par l'utilisation de la célèbre (en plus)
analogie du pain aux raisins est une des choses les plus drôles que
j'ai entendues de toute ma vie. Pourquoi? Parce qu'il y en a qui
confondent univers et espace, contenu et contenant. Cette analogie
dit que c'est l'espace qui prend de l'expansion, que la matière est
immobile par rapport à l'espace, que c'est l'espace qui gonfle.
C'est ce que j'ai bel et bien lu dans un livre d'astronomie et
d'astrophysique. Est-ce conforme à l'explication du physicien Albert
Einstein? Je crois qu'on a ici affaire (encore) à une erreur
d'interprétation. Ce que je pense, c'est que l'espace étant le
vide, n'étant pas de la matière, il est simplement un territoire
allant dans toutes les directions, sans limites. C'est le
''contenant sans fin'', sans murs, ni plancher, ni plafond. La matière, elle, bref, la masse, c'est le
contenu. Aussi, exactement comme un gaz, cette dernière tend naturellement à occuper
tout l'espace disponible. D'où le phénomène d'expansion de
l'Univers. Comprenons-nous bien. L'espace est donc statique. En effet, c'est le vide, comme rien. Mais la
matière, elle, est dynamique. À l'échelle galactique, cosmique, on peut voir
cette expansion. Et je pense que si l'Univers (le contenant) s'étend, c'est qu'il
est attiré par de la matière qu'il y a aux confins du cosmos, dans
toutes les directions, suivant la théorie de la gravitation
universelle d'Isaac Newton. J'estime même qu'il y a en fait une
multitude d'univers, exactement comme il y a une abondance d'amas de
galaxies, de galaxies, de systèmes solaires, de soleils, de
planètes, d'atomes et de constituantes atomiques. L'analogie du Big
bang pour expliquer l'expansion de l'Univers met un centre à
l'Univers. Mais, suivant mon idée, il y aurait alors tout simplement
une multitude de big bangs, comme une réaction nucléaire à
l'échelle d'un cosmos infini, tellement grand qu'on ne peut pas tout
voir. Ainsi, le cosmos visible et non encore vu pourrait bien avoir
un âge inimaginable qui ramènerait 10 milliards d'années
pratiquement à l'étape de la conception.
Ghislain Loiselle, 22 mai 2016, 9 h 59
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire